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Oser suivre vos rêves – Interview de Grégory Barman Co-fondateur de Sunbakes
Voici l’interview de Grégory Barman co-fondateur de Sunbakes. Il a su s’écouter et se créer une vie qui l’inspire en osant suivre ses rêves.
Interview réalisé Juillet 2018
Avant de te lancer à ton compte, tu étais dans le domaine du social, qu’est-ce qui t’a fait changer d’orientation ?
Je crois que j’ai eu un déclic dans ma vie, symboliquement à mes 30 ans. J’ai voulu faire ce qui me faisait plaisir. Dans le service à la personne, j’ai toujours aidé les gens, je trouvais cela très bien, c’était génial, je ne regrette pas du tout, mais j’avais beaucoup de pression dans ce métier là et du coup je n’appréciais pas mon quotidien. Quant on m’a parlé de ce projet, j’ai dit oui quasiment tout de suite. Nous avons juste bien établi les conditions. Je voulais bien vendre des cookies et muffins, mais pas dans un petit coin, sous une petite table à l’arrache dans le métro. Dès que j’ai eu une vision précise du projet j’ai dit oui tout de suite. Et dès le début j’ai eu du plaisir à le faire.
Comment avez-vous eu l’idée de ce concept ?
Initialement ce sont des amis anglais de mon associé, qui ont testés des cookies sans gluten, à Londres dans le métro. Ils sont restés 1 mois ½, ils vendaient que des cookies, ils nous ont demandé, si nous étions intéressés de le lancer en France. Oui, mais nous ne voulions pas lancer seulement les cookies. Nous voulions aussi rajouter les muffins, nous voulions qu’il y ait un accompagnement et tout un univers, pas uniquement un produit. C’est pour cela, que nous avons un stand qui a une forme particulière avec un environnement chaleureux volontairement pour que les gens se sentent à l’aise et ils voient autres choses que le métro. Ainsi qu’une gamme assez élaborée de nos produits.
Avant de te lancer à ton compte, as-tu eu des craintes, des peurs ?
Non, les seules craintes que j’ai eues sont venues de mon environnement extérieur, c’est ce que me disait les gens. A aucun moment, j’ai eu personnellement peur. J’ai de la chance, en tout cas à ce moment là de ma vie, je n’ai pas d’engagement, juste l’appartement, pas d’obligation familiaux. La prise de risque était uniquement pour moi, et je n’ai vraiment pas vu comme une prise de risque. En revanche autour de moi on me disait « Si ça ne marche pas, qu’est-ce que tu vas faire ? ».
Et ce que leurs points de vue, t’as touché ?
Oui, c’est touchant, dans le sens que quand les gens disent ça, il y a leurs contraintes à eux, je suis conscient, mais c’est aussi pour mon bien. Notamment ma mère, c’est la première personne concernée, elle avait extrêmement peur et qui jusqu’à ce que le stand soit monté elle avait une crainte comme pas possible. Et maintenant, elle est heureuse comme tout de voir que tout se passe bien. Même si l’aventure se transforme en échec pour une raison ou une autre, pour moi ça été positive quoi qu’il arrive et je pense que je recommencerai.
Par rapport à l’échec, c’est une très belle façon de voir les choses. Me concernant, j’encourage à ce qu’on passe à l’action et si cela ne fonctionne pas, c’est un apprentissage, et toi dans ton passé as-tu eu des échecs, qui t’ont permis de voir la vie différemment ?
Non pas plus que ça, c’est seulement moi qui me mettais des freins en termes de boulot, je ne pensais pas que je pouvais être capable, être aussi autonome. Jusqu’au jour où j’ai eu le déclic qu’on pouvait faire les choses par soi-même et qu’on pouvait s’en prendre qu’à soi même si ça ne va pas.
As-tu une anecdote précise ou un moment clé qui a déclenché ton envie de te lancer ?
Dans mon ancienne boite, j’ai quitté l’entreprise pour des raisons personnelles. Et mon entourage me disait que je ne prenais pas de bonne décision, et là je me suis dit que ce sont mes propres décisions, que j’ai envie d’assumer les conséquences, je suis grand. Et c’est à ce moment là que je me suis dit que je voulais faire quelque chose de ma vie, qui va vraiment me passionner.
En fait, dès que tu as pris la décision d’assumer qui tu étais, ça t’a permis de te lancer.
Oui !
Quelles sont pour toi les bénéfices d’exercer ton activité ?
C’est vraiment cette autonomie, d’être créatif, de tout créer de A à Z.
Tu as pu mettre en avant des qualités et les redécouvrir, quelles sont-elles?
Je suis organisé, et j’ai pu l’appliquer, j’en suis relativement content. Je savais que j’avais un bon relationnel, j’ai pu l’appliquer dans le domaine pro et arriver dans des rendez-vous à négocier alors que je n’ai jamais fait de formation commerciale et finalement, j’arrive relativement à ce que je veux.
J’ai découvert mon côté créatif.
Comment gères-tu ta vie privée et ta vie professionnelle ?
Nous avons mis 1ans ½ pour monter la société, on s’organisait pour faire des journées de travail même si nous n’avions pas de rendez-vous. Je m’imposais un rythme. Depuis qu’on a monté la société et étant donné qu’on est que deux, je n’ai plus de vie perso pour l’instant, ça ne fait que 3 mois que le stand est en place. Je me force à voir des amis le samedi soir ou le dimanche même si ça prend dans ma fatigue, mais c’est aussi nécessaire.
A-t-on avis, pourquoi est-ce nécessaire d’avoir un équilibre entre sa vie pro et sa vie perso ?
Personnellement, j’ai besoin des deux. Je fais tout pour que ma vie perso soit épanouie. Je vie ma vie pour créer ma vie perso. Mais je la construis en construisant ma vie pro.
Est-ce que cela peut être considéré comme une étape ?
Je vois très bien que la société va fonctionner et qu’on va en ouvrir plusieurs, de gérer mes rendez-vous et manager, ne pas être constamment vendeur.
Aujourd’hui je m’ouvre à des propositions, ce n’étais pas une mentalité que j’avais avant. J’étais derrière mon bureau, j’étais borné et je n’étais pas épanoui. Peux être dans une société quand tu as un patron qui te laisse ton autonomie, tu peux t’épanouir mais pour moi je l’ai trouvé ici.
Est-ce qu’il t’arrive de douter ?
Nous avons commencé dans une gare, pendant une période de grève pour la première fois en France sur une période aussi large. Cela était imprévisible pour personne et encore moins sur le Business plan On a vécu 1an à faire un business plan, alors que dans la réalité, ce n’est pas du tout ce qui est écrit sur le papier. La société fonctionne très bien, il n’y a pas de soucis, mais pas aussi suffisamment de ce que nous avions prévu.
Oui, j’arrive souvent de douter mais pour moi, me concernant, il est important de gérer à plusieurs. Quand j’ai un moment de doute, mon associé vient me rééquilibrer ou quand c’est lui qui a un moment de doute, je suis là.
Lorsque tu as une baisse de régime, comment te remotives-tu ?
Ce qui me remotive, c’est la réaction de nos clients. La vente de pâtisserie c’est une vente de gourmandise et de plaisir. Et quand les personnes viennent ils sont 99% joyeux, souriant, content, ils achètent de la gourmandise. Même si je ne fais pas une journée terrible, voir une personne qui est très satisfait, c’est ça qui va me motiver.
Pour toi, quelles sont les qualités pour se lancer à son compte ?
Il ne faut pas avoir peur, il ne faut pas écouter les personnes qui vous décourage. Si on voit plus de risque que les possibilités c’est impossible.
Qu’est-ce qui te rend heureux ?
Je suis heureux de voir qu’avec Julien on a réussi ce que nous avons mis en place, qu’il y a de nouvelles possibilités qui viennent, et de voir que des personnes croient en nous. Et que je propose des bons produits.
Interview de Romain Rubin fondateur de Willage Factory.
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